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    Ô-Miro Dali Cass-ô

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    Artiste : Germain Bergeron

    • Réalisation : 1990
    • Photographe : © Arsénio Corôa, 2012
    • Médium : Métal recyclé
    • Emplacement : L’Assomption, Quartier des arts
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    Texte d'interprétation

    Les œuvres de Germain Bergeron, par leurs formes excentriques et démesurées, paraissent souvent comme des rêveries insolites, des pièces totalement surréalistes. Eh bien l’œuvre intitulée Ô-Miro Dali Cass-Ô, que l’on retrouve du côté est du Théâtre Hector-Charland à l’intersection de la rue Sainte-Anne et du boulevard de l’Ange-Gardien, ne fait pas exception à la règle! Le titre lui-même rappelle les noms de Joan Miró et de Salvador Dali, deux artistes ayant pendant un temps été liés au mouvement surréaliste. Le procédé de création surréaliste consiste essentiellement à utiliser, peindre, sculpter, écrire, etc., tout ce qui vient à l’esprit sans y exercer de contrôle raisonnable visant à en donner une explication logique. Le rêve, la sexualité, la spiritualité ainsi que plusieurs autres thèmes échappant à la raison ou étant des éléments tabous de la société y sont explorés. La présente œuvre de Bergeron est grandement inspirée de cette exploration exempte de contrôle raisonnable. Par exemple, une tête et un corps aux formes triangulaires cohabitent avec la rondeur des cuisses et des bottes du personnage, une dualité formelle quelque peu déstabilisante pour l’oeil de celui qui regarde. Cette sculpture fait également rivaliser le masculin et le féminin, alors que le visage du personnage est muni d’une longue moustache et que les lignes très suggestives de ses cuisses rejoignent un triangle inversé pouvant être associé à un sexe féminin. Avec cette sculpture à l’allure théâtrale et excentrique tirée de son imagination, Bergeron permet au spectateur de donner lui-même du sens à cette organisation hétérogène, d’en tirer ses propres conclusions. Enfin, tout n’est pas noir ou blanc... (Pierre-Charles Monahan, 2013)

    Mécène :

    Hebdo Rive Nord