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    Les calvaires dans les cimetières

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    Plusieurs cimetières du Québec comprennent un calvaire, c’est-à-dire une représentation de Jésus sur la croix.

    Texte d'interprétation

    Plusieurs cimetières du Québec comprennent un calvaire, c’est-à-dire une représentation de Jésus sur la croix. Les calvaires présents dans les lieux d’inhumation diffèrent de ceux érigés en bordure des chemins par leur signification symbolique associée à la mort. En effet, la mort du Christ pour racheter les péchés de l’homme est synonyme d’espoir pour les chrétiens : elle permet le salut de l’âme des défunts. Trois des huit cimetières de la MRC de L’Assomption ne possèdent pas de calvaire, soit ceux de L’Assomption, de Bonsecours et de Saint-Sulpice. Parfois, une croix simple joue le même rôle évocateur, comme la grande croix métallique du cimetière de L’Assomption. Le cimetière de la Purification, à Repentigny, possède quant à lui deux calvaires.

    La position du calvaire dans le cimetière n’est jamais aléatoire et presque toujours centrale. Quelques fois, un petit sentier mène à la croix et un aménagement paysager la met en valeur, comme c’est le cas à L’Épiphanie et à Charlemagne. Par ailleurs, ces deux calvaires présentent une composition identique caractérisée par trois statues au pied de la croix illustrant les personnages de Marie, de Marie-Madeleine et de saint Jean. La représentation de ces personnes ayant assisté à la crucifixion de Jésus est une caractéristique fréquente et rend la scène plus vivante.

    On choisit parfois d’ériger le calvaire sur un petit talus afin de recréer en miniature le Golgotha, la montagne où s’est déroulée la Crucifixion. On retrouve cet exemple dans les cimetières de L’Assomption et de L’Épiphanie. À Saint-Gérard-Majella, cette élévation est recréée au moyen d’un promontoire artificiel en béton, accessible par une volée de marche. Ce calvaire est d’ailleurs le seul de la MRC ayant une statue polychrome; ce détail est plutôt rare. Le corpus (statue du christ) est généralement de couleur blanche ou dorée. (Agathe Chiasson-Leblanc et Cindy Morin, 2011)

    Informations connues

    Informations connues sur le calvaire du cimetière de Saints-Simon-et-Jude 

    • Rue Sainte-Marie, Charlemagne.
    • Le calvaire est situé au centre du cimetière, au bout d’un sentier.

    Informations connues sur le calvaire du cimetière de Saint-Paul-l’Ermite

    • 377, rue Notre-Dame, Repentigny (Le Gardeur)
    • Le calvaire est situé au centre du cimetière, en ligne droite avec l’église.

    Informations connues sur les deux calvaires du cimetière de la Purification 

    • 445, rue Notre-Dame, Repentigny.
    • Le grand calvaire est situé près de l’entrée du cimetière, tandis que le petit est érigé dans la partie est, près de la grotte à la Vierge.

    Informations connues sur la croix du cimetière de L’Assomption 

    • Rue Sainte-Anne, L’Assomption.
    • La grande croix en métal est érigée sur un petit talus (butte) dans l’axe central du cimetière, près de l’extrémité est.

    Informations connues sur le calvaire du cimetière de Saint-Gérard-Majella 

    • Le calvaire est érigé au bout du cimetière, dans l’axe central. Il fait face au nord-ouest et à l’église.

    Informations connues sur le cimetière de L’Épiphanie et son calvaire

    • 2e avenue, L’Épiphanie (Ville).
    • Le calvaire est érigé sur un petit talus (butte) à l’extrémité du cimetière, dans l’axe central, au bout d’un sentier.

    Biens inclus

    • Calvaire du cimetière de Saints-Simon-et-Jude (photo en haut à droite)
    • Calvaire du cimetière de Saint-Paul-l’Ermite
    • Grand calvaire du cimetière de la Purification (photo au milieu à droite)
    • Petit calvaire du cimetière de la Purification
    • Croix du cimetière de L’Assomption
    • Calvaire du cimetière de Saint-Gérard-Majella (photo en bas à droite)
    • Calvaire du cimetière de L’Épiphanie (photo de gauche)

    Propriétaires

    Propriétaire du calvaire du cimetière de Saints-Simon-et-Jude 

    Fabrique de la paroisse de Saints-Simon-et-Jude

    • Aucun statut de protection à ce jour.

    Propriétaire du calvaire du cimetière de Saint-Paul-l’Ermite

    Fabrique de la paroisse de Saint-Paul-l’Ermite

    • Aucun statut de protection à ce jour.

    Propriétaire des deux calvaires du cimetière de la Purification 

    Fabrique de la paroisse de la Purification

    • Aucun statut de protection à ce jour.

    Aucune information historique

    Propriétaire de la croix du cimetière de L’Assomption 

    Fabrique de la paroisse de L’Assomption

    • Aucun statut de protection à ce jour.

    Propriétaire du calvaire du cimetière de Saint-Gérard-Majella 

    Fabrique de la paroisse de Saint-Gérard-Majella

    • Aucun statut de protection à ce jour.

    Propriétaire du calvaire du cimetière de L’Épiphanie

    Fabrique de la paroisse de la Bienheureuse-Marie-Rose-Durocher

    • Aucun statut de protection à ce jour.

    Informations historiques

    Informations historiques du calvaire du cimetière de Saints-Simon-et-Jude 

    • Le calvaire a été installé à une date inconnue, possiblement en même temps que le chemin de croix (1960-1970). Il comporte un corpus peint en blanc sur une croix en granit. Trois statues en pierre ou en plâtre, peintes en blanc, prennent place au pied de la croix. Il s’agit vraisemblablement des personnages de Marie (debout, la tête voilée), de Marie-Madeleine (agenouillée) et de saint Jean (debout, les mains jointes). La scène représentée est la même que celle du calvaire du cimetière de L’Épiphanie.
    • Quatre tombes de prêtres, caractérisées par une plaque de granit au sol, se trouvent derrière le calvaire.

    Informations historiques du calvaire du cimetière de Saint-Paul-l’Ermite

    • En 1935, on remplace la croix du cimetière par une nouvelle. Cette dernière est à nouveau remplacée par une crois en bois laminée en 1977; elle est installée par Luc Rivest. Ce calvaires est semblable aux deux autres situés sur la rue Notre-Dame près de là.

    Informations historiques de la croix du cimetière de L’Assomption 

    • Le premier cimetière de L’Assomption est situé près de la première chapelle, érigée vers 1723 où se trouve aujourd’hui l’angle des rues Sainte-Anne et Saint-Étienne, face au palais de justice.
    • Ce cimetière est agrandi subséquemment le long de la rue Sainte-Anne, jusqu’à prendre les dimensions actuelles. Cette section est nommée cimetière de L’Assomption. Il ne comprend pas de calvaire à proprement parler, mais une grande croix en métal érigée sur une petite butte. 

    Informations historiques du calvaire du cimetière de Saint-Gérard-Majella 

    • La calvaire actuel a été mis en place entre 1962 et 1964, afin de remplacer le calvaire précédent, usé par le temps. Il provient d’un cimetière de l’est de Montréal. Le corpus est en fonte et pèse 500 livres. Il a nécessité la construction d’une nouvelle croix, plus solide. La sculpture est entretenue par Laurent Forget, peintre de la paroisse.

    Informations historiques du calvaire du cimetière de L’Épiphanie

    • Le calvaire a été installé à une date inconnue. Toutefois, une plaque fixée au sol derrière la croix mentionne : « Toujours plus haut. Hommage à nos membres disparus. R.I.P. la garde d’honneur de L’Épiphanie fondée en 1927 ».
    • Le corpus, de couleur bronze, est fixé à une croix en bois non peinte. Trois statues en pierre ou en plâtre, peintes en blanc, prennent place au pied de la croix. Il s’agit vraisemblablement des personnages de Marie (debout, la tête voilée), de Marie-Madeleine (agenouillée) et de saint Jean (debout, les mains jointes). La scène représentée est la même que celle du calvaire du cimetière de Saints-Simon-et-Jude à Charlemagne. Les mêmes moules ont probablement été utilisés.
    • Deux petits arbustes ronds sont plantés devant le calvaire.

    Localisation des calvaires dans la MRC

    Références et crédits photos

    Références générales sur les cimetières et les calvaires

    • DUCHASTEL, Julia. Les croix de chemin au temps du bon Dieu, Outremont, Éditions du Passage, 2007, 221 p. PORTER, John R. Calvaires et croix de chemins du Québec, Montréal, Hurtubise, 1973, 145 p. SIMARD, Jean. Cimetières : patrimoine pour les vivants, Les Éditions GID, 2008, 451 p.

    Références sur le cimetière de Saints-Simon-et-Jude et son calvaire

    • COMITÉ DES FÊTES DU SOIXANTE-QUINZIÈME ANNIVERSAIRE DE CHARLEMAGNE. Charlemagne et son histoire. Lachenaie, le Comité des Fêtes, 1986, 505 p.

    Références sur le cimetière de Saint-Paul-l’Ermite et son calvaire

    • ROY, Christian et Onil THERRIEN. Histoire de Saint-Paul L’Ermite, Le Gardeur. Joliette, s.n., 1984, 271 p.

    Références sur le cimetière de la Purification et ses deux calvaires

    • MINISTÈRE DES AFFAIRES CULTURELLES. Repentigny, répertoire des immeubles traditionnels. Dossier 44. Québec, ministère des Affaires culturelles, Direction générale du Patrimoine, 1979, 225 p. MORISSONNEAU, Christian. L’église de la Purification, la plus ancienne du diocèse de Montréal. Un héritage à connaître, 2006, 15 p. ROY, Christian. L’histoire de Repentigny. L’Assomption, La société d’histoire de la municipalité régionale de comté de l’Assomption, 1995, 302 p.

    Références sur le cimetière de L’Assomption et sa croix

    • ROY, Christian. Histoire de L’Assomption. L’Assomption, Comité des fêtes du 250e, 1967, 540 p. ST-JEAN, Claude. Une foi au pays des méandres : paroisse Assomption-de-la-Sainte-Vierge : 1724-1999, Fabrique de L’Assomption-de-la-Sainte-Vierge, 1999, 55 p.

    Références sur le cimetière de Saint-Gérard-Majella et son calvaire

    • RAYNAULD, Germaine Chené. Essai historique de la paroisse Saint-Gérard Majella "Vaucluse", 1903-1978, Joliette, Conseil régional de la culture de Lanaudière, 1979, 358 p. SAVOIE, Marius (dir.), Essai historique de la paroisse Saint-Gérard-Magella "Vaucluse" (1979-2000), Héritage et projets. Municipalité de Saint-Gérard-Magella, 2000, 173 p.

    Références sur le cimetière de L’Épiphanie et son calvaire

    • JOLY, Ange-Albert. L’Épiphanie. Une église à bâtir, un peuple à réunir, des mains pour façonner, un cœur pour aimer, Société historique de L’Épiphanie, 8 août 1993, 26 p. Conversation avec monsieur Donald Bricault, décembre 2010.