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    Course folle, 2008, Cache-cache, 2009 et Éclat, 2008

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    Artiste : Raymond Gervais

    • Réalisation : 2008-2009
    • Photographe : © Raymond Gervais, 2008-2009
    • Médium : Course folle et Éclat, photographies prises aux Iles-de-la-Madeleine, 3/25, 30,5 x 45,7 cm, Cache-cache, 2009, photographie prise sur la Côte-Nord, 2/25, 30,5 x 45,7 cm
    • Emplacement : Repentigny, Hôtel de ville
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    Texte d'interprétation

    Dans une vie antérieure, Raymond Gervais s’est fait connaître par une brillante carrière dans le monde de l’éducation et des sciences. Toutefois, depuis quelques années, les gens de la région de Lanaudière le reconnaissent également pour sa carrière tout aussi brillante d’artiste-photographe. Après avoir sillonné le Québec afin de capter la beauté du Chemin du Roy, Gervais s’est lancé dans une nouvelle aventure qui conjugue sa passion des sciences et des arts : une grande quête à la découverte des sables du Québec et du monde. Les trois photographies acquises par la ville de Repentigny témoignent de ce don de l’artiste qui consiste à faire ressortir la poésie des plages québécoises. Que ce soit le souvenir d’une course immortalisée par des empreintes laissées dans le sable mouillé, la surprise d’une moule découverte à l’ombre d’un débris marin ou l’étonnement généré par le sillon tracé par des pierres soit disant inertes, les photographies de Gervais ont une qualité artistique qui dépasse largement le simple cliché documentaire. L’artiste ne souhaite d’ailleurs pas donner une vision d’ensemble de la plage et les trois compositions ont pour trait commun de ne s’intéresser qu’à un seul détail pris en très gros-plan. Ce cadrage serré a pour effet d’isoler le sujet, de le décontextualiser, ce qui permet de l’apprécier avec un regard neuf et libéré des contraintes imposées par l’espace environnant. À travers son objectif, Gervais nous fait oublier la réalité du sable pour nous en faire découvrir la poésie, et ce, au moyen d’un seul clic, l’artiste ne retouchant pas ses photographies. La magie qui s’en dégage se retrouve donc telle quelle dans la nature, mais il fallait le regard d’un photographe pour nous la faire voir enfin. (Andrée-Anne Venne, 2013)